Pénurie de passagers en Angleterre pour ce TT

C'est trop injuste de pas avoir assez de jours de congés ! Un jour j'irai mais pour le premier TT ce serait peut être plus raisonnable avec un pilote et un side que je connais...ce n'est pas gagné cette affaire

Fanch c'est chaque année comme ça? une pénurie de singe?

Encore trop novice comme singe mais je rejoins la phrase de Coraline petit singe deviendra grand et ira sur l'île de Man...enfin je l'espère

Bof !
J'ai juste mis ce message pour faire plaisir à ceux et celles qui me l'ont demandé. Sans aucun espoir (surtout pour eux) de voir un quelconque frémissement de ce côté-ci du Channel.

Les passagers, là-bas, sont sans doute 10 fois plus nombreux qu'ici.
Mais, comme ici, tous n'ont pas la possibilité de s'évader du boulot (et de la maison) pendant aussi longtemps, peu ont les compétences suffisantes et, il ne faut pas se leurrer, il y a une bonne part des sidecaristes anglais qui ne veulent pas entendre parler du TT de l'île de Man.

Une seule fois, un anglais m'a appelé pour me demander, avec insistance, un passager gaulois.
Je lui ai répondu que cette race était aussi rare qu'un anglais pas rouquin.
Et il a insisté en me rappelant qu'un pilote s'était désisté et que le passager était sans doute libre.
Je lui ai demandé 5 minutes, le temps d'appeler le loustic en question … et à peine 30 secondes plus tard, je le rappelais pour lui donner l'accord (je n'avais pas eu le temps de finir ma question que l'intéressé m'envoyait aux oreilles un vibrant OUI).
Et c'est ainsi qu'est né en 2005 l'extraordinaire duo Brian Alflatt et Christophe "Pimpon" Darras pour le meilleur … et pour le meilleur.

Mais ça fait partie des exemples très exceptionnels du type Christian "Kiki" Chaigneau, Hervé "Cheun" Chenu, Loïc "Lolo" Ansquer et surtout Grégory "Greg" Cluze, the last but not the least.

C'est pourtant quelque chose d'extraordinaire.
On en ressort avec une expérience incroyable, un métier qu'on mettrait des années à acquérir ailleurs (ou à ne jamais acquérir d'ailleurs). On apprend à sentir, à réfléchir, à s'économiser... à bosser en équipe.
Evidemment Fanch a raison, ça ne s'adresse qu'à des gens TRÈS motivés, TRÈS lucides et avec (si possible) déjà une solide expérience...
Faut persister à en rêver.

Je vois que je ne suis pas le seul à en rêver de cette course ^^
L'espoir fait vivre comme on dit, on sait jamais peut-être qu'un jour sur un malentendu on y sera :p

C'est rarement "sur un malentendu"... 😀
On s'y prépare, on bosse, on révise, on mérite... Et un jour on se réveille dans la descente de Bray Hill avec une seule question en tête "mais qu'est-ce que je fous là,,?". 😎

DonPedro a écrit:C'est rarement "sur un malentendu"... 😀
On s'y prépare, on bosse, on révise, on mérite... Et un jour on se réveille dans la descente de Bray Hill avec une seule question en tête "mais qu'est-ce que je fous là,,?". 😎

C'était ironique le "sur un malentendu"
Je sais bien que cette course n'est pas faite pour les touristes, contrairement à ce qu'on pourrait penser vu son nom... ouiiii le jeu de mot pourri je sors =>

Blague à part, je me doute que c'est des années d’entraînements, qu'effectivement il faut rester humble et lucide face à cette course.
Mais avec de la motivation et du travail, on peux y arriver.
Pour la plupart d'entre nous ce n'est qu'un rêve forcément, moi qui débute j'ai d'autres étapes en tête et a franchir avant celle là quand même.
Pour le moment, c'est course à pied, renforcement musculaire et étirements pour avoir une bonne condition physique pour essayer de vite progresser

J'avais compris le joke.
Le travail, la lucidité... puis le zeste de folie qui fait dire oui quand l'opportunité se présente.
Cela relève de la même démarche que celle qu'on suit quand on "ose" la piste pour la première fois. On s'y prépare et on se lance. Il y a un "avant" et un "après"...
Il faut mettre toutes les chances de son coté certes, mais garder en tête que, oui, participer au TT, c'est faisable.
Il n'y a pas que des surhommes là-bas (des extra-terrestres, par contre ça foisonne), il y a aussi des débutants, des humbles, des qualifiés limite, des milieux de classement, des derniers (   )... mais personne qui se la joue. Ceux-là s'usent très vite, le bitume est abrasif.
Il faut garder l'envie intacte, longtemps. Bosser, longtemps, aller y voir en vrai, et un jour oser.