Les licences pour les courses sur route...

Pas positif pour nous!  Les prix augment exponentiellement depuis 5 ans.
Les années derniers, une licence annuel international INT(autour 850€) marche pour tout l'année, tous les course internationales. Maintenant le licence INT ne marche plus, il faut prendre leur nouvelle licence course sur route à 1600€ !!
Et leur plan B, Licence NCO + timbre course sur route 1 manif = environ 950€ et POUR 1 COURSE ! Puis 700€ de plus pour un 2e, on finis (par hasard) a la licence annuel.
Je n'ai pas encore reçu le prix pour les licence LUE, mais j'imagine autour 500€ + timbre pour classic TT, on parle de 1200€. c'est les chiffre de fou pour un licence!
En plus ils ne sont pas clair quelles course nécessité cette licence (les courses sur route en Irlande ? En tchèque? En Belgique ?)

En 2012 on peut tout faire avec une licence Européen LUE. Puis en 2014 une licence NCA + timbre 1 manif inter suffit pour le TT (environ 350€ totale). Depuis, le prix a augmenté a une vitesse de dingue, ça me dégoûte.


Honnêtement, cette histoire a mis en question tout la saison et notre avenir.

Je peux juste t'indiquer que les courses de l'IRRC (Hengelo, Chimay...) et le Pre-TT ne sont pas impactées cette année...
Pas cool pour un 1er de l'an...

Je ne sais pas trop où est « le positif » dans tout ça. Il est fort possible que pas mal d'aficionados des courses sur route vont se tourner vers des pays voisins pour obtenir des licences Inter abordables et, de toute manière, moins chères même en payant les rallonges d'assurances.

Le courrier de la Fédé est très gentil, mais pas assez explicite :

« …épreuves de courses sur route suivantes (liste non exhaustive) : North West 200, Tourist Trophy, Southern 100, GP Ulster, Macao

Une telle liste DOIT être exhaustive et quand, en mars dernier, Jacques Bolle nous avait reçu sur ce sujet (Estelle Leblond, Xavier Denis et moi-même), il était principalement fait état de courses dont la durée dépassait les 3 jours et qui ne concernaient donc pas celles se déroulant, par exemple, du vendredi au dimanche. Du coup, toutes les courses sur route belges, hollandaise (Hengelo, la seule, de mémoire) et tchèques se retrouvaient être des courses « normales ».

Et ça réagit de partout, jusqu'en Angleterre …

Sur le site
http://motoclubfleurdelys.e-monsite.com/pages/reportages/la-ffm-se-paie-les-road-racers.html

"La FFM se paie les road racers
Colère de nuit
Il est 5h du matin, mais je ne désemplis pas de colère. Il y a deux jours, la ffm a envoyé un mail à tous les road racers français afin de leur annoncer l'arrivée d'une "super licence" permettant de participer aux grandes courses sur route, en émettant une liste non exhaustive (puisque le domaine leur semble bien inconnu). Une licence obligatoire à 1595€...
Pour les pilotes de courses sur route, tous amateurs, souvent bien roots mais pas par choix, c'est un véritable coup de massue. De 390€ en 2014, à 865€ en 2016 la marche était grande. Cette année, sans concertation avec les pilotes, la FFM a réussi à remettre en cause tous les budgets que nous avions établis, à nous niquer notre fin d'année et mobiliser toute notre énergie.
Les variables d'ajustement ne sont pas nombreuses. On ne pourra pas réduire le nombre de kilomètres, de pièces cassées ou de litre d'essence. Il nous faudra soit trouver plus d'argent, ce qui est toujours compliqué, soit limiter les entraînements, ce qui ne va pas dans le sens des performances, encore moins celui de la sécurité. A l'heure qu'il est, je me pose sérieusement la question d'où se trouve la fédération qui doit promouvoir notre sport et nous protéger.
Reste à discuter, si on veut toutefois nous écouter, et à nous battre pour que les drapeaux français continuent d'être vos points de ralliements dans les paddocks de l'île de Man, d'Irlande et d'ailleurs..."

Puis sur Road Racing News
https://roadracingnews.co.uk/licence-changes-place-further-financial-burden-upon-international-road-racers-from-france/
avec, en titre, "Les changements dans les licences alourdissent le fardeau financier des coureurs internationaux en provenance de France"

et ça se termine sur Steve's Place
http://www.steveenglish.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=59685
avec, en conclusion : "Nous organisons un groupe pour demander des éclaircissements sur le raisonnement, et pourquoi c'est si cher. Honnêtement, je ne le paierai pas. Plusieurs d’entre nous envisagent des solutions de rechange, comme des licences avec d’autres organisations nationales de tutelle…"

Amis side cariste bonsoir,
c'est le moral un peu dans les chaussettes que je prends le clavier ce soir, j'ai attendu quelques jours avant de vous mettre à tous un message, espérant y voir plus clair mais malheureusement il plane un sacré brouillard sur la road race en ce moment.
Les premiers intéressés le savent déjà, mais il me semble important que vous puissiez tous être informé.
Alors pour vous résumer rapidement les choses :
Le 11 février 2018, j'ai été au côtés de Morgan GOVIGNON et Nicolas ROBERT porter la voie du groupe Road Racer France, créé pour réunir les pilotes de courses sur route suite à l’annonce d’une nouvelle licence « course sur route » à un tarif très élevé (1595€), devant le président de la FFM Jacques Bolle, et le directeur des sports Vincents Chaumet-Riffaud.

Pour reprendre les mots de Morgan dans son CR "Nous ne savions pas à quoi nous attendre pour cette réunion, beaucoup de personnes nous ayant prévenu que la FFM ne serait pas réceptive à nos demandes, et que les courses sur route étaient l’enfant banni de toutes les instances. Il n’en a rien été. Nous avons été reçu et écouté, et il est important de le souligner."

Mais malgré tout le caractère constructif des échanges que nous avions pu avoir lors de cette réunion et que je vous invite à lire plus en détail dans le communiqué repris ici [http://www.tourist-trophy.fr/2019/01/00-licences-road-races.html] la fédé nous a rapidement fait part du risque qui plané alors sur les courses concernée par cette nouvelle licence de sortir du calendrier FIM, ce qui rendrait impossible toute couverture par la FFM. Une nouvelle réunion avait lieu à sujet quelques jours plus tard. Malheureusement le couperet est tombé : la FIM a décidé de désinscrire certaines épreuves de courses sur route de son calendrier, à savoir la North West 200, le Tourist Trophy, la Southern 100, l’Ulster Grand Prix, Macao ainsi que l’Isle of Man Festival of Motorcycling (ce qui englobe le Manx GP et le Classic TT).
Il résulte de cette décision que seules les licences nationales délivrées par les Fédérations sous l’égide desquelles sont organisées ces manifestations seront désormais valables pour y participer, ce qui exclut les licences FFM.

Cela pose énormément de questions quant aux conditions de participation des road racer français à ces courses et notamment à la couverture en terme d'assurance. J'invite les personnes concernées qui n'auraient jusqu'alors pas pris part au groupe de s'en rapprocher pour y piocher toutes les infos que les uns et les autres essaient de glaner. Pour ma part, j'essaierais de vous faire ici un résumé quand les choses se seront un peu calées. Pour le moment, je peux simplement vous indiquer que pour les courses pour lesquels les sides sont directement concernés, à savoir le TT et la Southern 100, les organisateurs ne semblait pas avoir anticipé les conséquences et ayant maintenant été alerté, ils réfléchissent actuellement notamment avec l’ACU aux solutions envisageable pour couvrir les pilotes étrangers. Dans l’immédiat, le plus simple est de prendre vos licences habituelles (national ou inter en fonction de vos autres courses de la saison) et de laisser quelques peu tout ça décanter le temps que des solutions émergent.

Enfin, lors de notre rendez-vous, nous avions également proposé qu’un représentant des road racer soit mis en place auprès de la fédé. Notre idée est d’avoir un représentant course sur route « européenne », un autre « road race britanniques », un side-cariste, et que les trois choisissent un seul interlocuteur parmi eux, le délégué, pour échanger avec la FFM. Mais dans le contexte actuel chacun pare au plus urgent et nous reviendrons vers vous à ce sujet dès que la tempête sera passée, néanmoins si vous êtes intéressé n'hésitez pas à vous faire connaître.

Comme vous tous j'espère que les road racers français seront encore nombreux à pouvoir courir sur ces courses mythiques, grosse pensée à tous et que les fées de Fairy Bridge soient avec nous !

Julie MORIN

Je confirme tout ce qui est écrit ci-dessus.

Et c’est un bordel sans nom, passez moi l’expression.

La FIM a pris sa décision sans concertation aucune et sans délai de prévenance (décision début février pour application immédiate).

Les sidecaristes sont concernés par 2 des 5 épreuves impactées (TT et Southern 100, les 2 sur l’île de Man).

Deuxième quinzaine de février, une version 2 des Règlements particuliers du TT est diffusée. Surprise, le numéro d’enregistrement FIM a disparu et il n’y a plus de distinguo entre licenciés ACU et autres.
Demande d’explication auprès du secrétariat ACU : confirmation gênée, mais pas de commentaire.
La seule solution : s’adresser au Bon Dieu plutôt qu’à ses saints. En l’occurrence, le Secrétaire général de l’ACU qui est également le Directeur de course du TT.

Et là, c’est gestion de crise comme jamais.
Ces courses sorties du contexte FIM deviennent de "simples" courses nationales britanniques (!).
Les concurrents britanniques ne sont donc pas concernés par cette modification. D’ailleurs, ça ne débat pas du tout autour de tout ça, là-bas. Beaucoup d’entre eux n’étaient même pas au courant.

Ce que ça change pour les étrangers.
Les licences internationales des fédérations hors ACU/SACU ne sont plus utilisables. Elles doivent faire l’objet d’une Autorisation de Sortie de Territoire (Start Permission) pour courir, hors des frontières, des courses inscrites aux calendriers FIM ou FIM E.
Oubliez !

Là où ça devient kafkaïen, c’est que l’ACU dit accepter des licences nationales non-britanniques … accompagnées de Start Permissions. Ça fait trois jours que je tente d’expliquer l’impossibilité d’une telle obligation. D’ici 5/6 mois, ça devrait être OK !

L’autre problème, et pas des moindres, c’est la couverture assurances. Pas de licence reconnue, pas de couverture assurances de la part de sa fédération d’origine.
Pour régler ce point crucial, l’ACU cherche une compagnie d’assurance qui pourrait couvrir les étrangers (au plus, entre 20 et 30 individus). Reste à savoir à quel niveau se situerait une telle couverture qui doit tenir compte, en cas "d’incident", des traitements médicaux … et de l’éventuel rapatriement qui ne doit pas se contenter de ramener l’individu aux frontières, mais au domicile … jusqu’en Australie pour certains.

Donc, le TT est chancelant, mais pas encore tout à fait mort.

Il a été déjà été durement touché une fois (à part pendant les deux guerres qu’on a eu mondiales), c’était quand la FIM (encore elle ?) l’a banni du Championnat du Monde.

Mais la convalescence risque d’être difficile.
Il reste à attendre le résultat des travaux des responsables de l’ACU. Résultats qu’on ne peut qu’espérer fructueux.

Dans le pavé au dessus, j'estimais la participation non-britannique entre 20 et 30 indiv… concurrents, sur les 185 inscrits.

Pour l'année 2018, ils ont été très exactement 34 non-britanniques inscrits dans entre 2 et 6 des 9 courses au programme. 18% du global des concurrents.

Ce que je considère comme « britanniques » sont les pilotes du Royaume Uni (Ulster compris) et ceux de Man. Ils sont régis par la même fédération, l'ACU.

Les non-britanniques

1 africain-du-sud
1 allemand
1 américain
1 belge
1 italien
1 japonais
1 liechtensteinois
1 néo-zélandais
1 suédois
2 australiens
2 autrichiens
2 espagnols
2 tchèques
4 irlandais (du sud)

et

13 français

Près de 40% des non-britanniques et 7% du global.