il est parti

Patrice More, membre de la CCR, nous a quitté suite à un accident de la route. il était souvent directeur de course adjoint lors des courses FSBK. Vous devez vous en souvenir pour ceux qui l'ont croisé, c'était quasiment le seul "black". Il était d'ailleurs surnommé "le sarazin" par les membres de la commission.
Un ancien pilote qui avait mis fin à sa carrière pour cause de blessures.
C'était un mec bien. J'aimais bien discuter avec lui.
J'ai mis ce message ici et non pas dans d'autres rubriques car sa place était en FSBK.

je croix que sai le seul que japraisier a la fede
et le seul qui nous plasai en grille comme il faut sait a dire decaler
et non pa cote a cote!!!!
comme dit thierry un mec bien et simple
a bientot mika

Tu as raison Mika de rajouter "simple". C'était tout fait lui. Pas prise de tête, toujours souriant.
Enfin.......c'est comme ça.....

ci-après un mail de P. COUTANT :


Notre Sarazin est parti, sa bonne humeur, son optimisme, ses bonbons nous manqueront cruellement, mais je pense aussi à CATHY qui se retrouve seule.

PATRICE nous avions plusieurs possibilités pour nous rappeler les bons moments, des fleurs, une pensée mais te connaissant je pense qu’une aide envers CATHY aurait été ton souhait.





Si vous désirez vous associer à cette démarche,adressez-moi votre participation et un chèque global lui sera transmis. Bien entendu la liste de tous les participants à cette action lui sera remise.



(N’hésitez pas à transmettre ce mail à toutes personnes voulant se joindre à nous)

Patrick COUTANT 19 rue de nice 72190 COULAINES Mail:pat.coutant@lemans.org

Patrice Moré, c'était mon oncle.
C'était quelqu'un de bien, de bien mieux encore que ce qu'il m'est encore possible d'écrire, sans doute par pudeur. Il avait l'incroyable simplicité de ceux qui acceptent les autres comme ils sont, mais il avait aussi la force de la franchise. Il savait se mettre au service des autres et les aider à se dépasser, pas seulement sur les circuits, mais aussi dans la vie en général, trés normalement.
Il ne s'écoutait jamais, ne se plaignait jamais. Il pouvait se rendre disponible, puis s'éffacer si les circonstances le lui imposaient. Mais, à chaque fois, il était là pour les autres.
Je ne pense pas que mon "Tonton Patrice" savait à quel point il manquerait au monde de la moto et combien il comptait pour nous tous.
Je ne sais pas lui rendre un hommage à la mesure de son mérite, ni à la mesure de mon chagrin. Il me manque. Il manque sans doute encore plus à Cathy. Sévy