Chimay bleue ou Chimay rouge … ?????

En fait de Chimay bleue ou rouge, on a plutôt eu un CHIMAY NOIR.

Malgré des conditions météo plus que favorables pour passer un magnifique week-end sur les bords de L'Eau Blanche*, cette virée à Chimay est à oublier.

Dès la première séance d'essais, le samedi matin, alors que seuls deux tours ont été faits … DRAPEAU ROUGE !
Chutes, chutes et re-chutes. Toutes les séances du matin ont eu leur drapeau rouge, y compris les sidecars quand Daniel Van Haelter a cassé le moyeu arrière en entrée de chicane.

Retard, énervement …
Les séances de l'après-midi débutent …
Jusqu'au moment où un jeune gars de Chimay, Julien Paquet, (23 ans) se tue à la Chaussée de Mons !

Désolation, cafouillages, tout ça pour ensuite entendre le speaker bafouiller que toutes les autres séances de l'après-midi sont annulées.



10 des 11 Gaulois engagés sur les 29 équipages présents voient leurs efforts récompensés au niveau du chrono. Seuls les 24 premiers prendront part aux festivités du lendemain.

Ce n'est qu'en fin d'après-midi que nous apprenons qu'une séance de remplacement aura lieu le dimanche matin.

Cette séance est, tout comme celles des solos, TRÈS retardée par des soucis de communication radio entre les postes de sécurité et la Direction de course : il y aurait un brouillage radio sur les mêmes fréquences que celles utilisées pour la course. Ça commence !
Il est fort possible que ce brouillage ait été voulu par un riverain TRÈS incommodé durant la nuit par ces crétins de spectateurs motards se "régalant" des pétarades de leurs brelles en ruptant comme les primates qu'ils sont.

Toujours est-il que la nervosité s'installe, tout comme les retards.

Seconde séance chrono sidecar.



avec le "best of" des deux séances



Van Haelter étant "inapte", c'est Thierry Pichon et Adrien Gauclin qui ferment la marche.

Et c'est l'heure de la première course.
Départ tonitruant à l'assaut du premier droit, puis retour à la Porte de Mons 2 minutes plus tard.

1 Nicholson
2 Van Loo
3 Kentrop
4 Ouger
5 Smits
6 Guignard (F2)
7 Hamilton
8 Croft
9 Gassmann (F2)
10 Barbier (F2)
11 Howles  (F2), mais avec un moteur 680 cc !!
12 Siro (F2)
13 Deroo (F2)
14 Vannnieuwenhuyse (F2)
15 Driesen (F2)
16 De Muynck (F2)
17 Pirlot
18 Montagnier (F2)
19 Carré (F2)
20 Laforest (F2)
21 Pichon (F2)
22 Bordier (F2)

Deuxième passage
Pas de changement en tête, sinon :
Smits passe Ouger en 4e place
Pirlot est 14e
De Muynk est 16e
Bertrand est déjà arrêté (devant chez Armand) sur panne d'embrayage

Troisième passage
Guignard est arrêté sur panne de batterie
Barbier est passé par Howles
Siro est passé par Deroo, Vannnieuwenhuyse et Pirlot

Quatrième passage
Van Loo s'arrête à son tour

Cinquième passage
Barbier reprend le meilleur sur Howles (trop vieux ?)
Carré passe Montagnier
Bordier passe Pichon qui ferme la marche

…

Huitième et  dernier passage
1 Nicholson / Van Lith avec 8"5 d'avance
2 Kentrop / Verhagen
3 Smits / Verbrugge à 30" du vainqueur
4 Ouger / Piette
5 Hamilton /Fairhurst
6 Croft / Portlik
7 Barbier / Debroise (1er F2)
8 Howles / Hubert  (2e F2)
9 Gassmann / Chabloz (3e F2)
10 Deroo / Dauvin (F2)
11 Siro / Siro (F2)
12 Vannnieuwenhuyse / Vannnieuwenhuyse  (F2)
13 Pirlot / Callens
14 De Muynck / Decoene (F2)
15 Montagnier / Chesneau (F2)
16 Carré / Carré (F2)
17 Bordier / Lelubez (F2)
18 Laforest / Fouet (F2)
19 Pichon / Gauclin (F2)
(Driesen / Clase avaient abandonné au 6e tour)



Et ce sera le seul résultat du week-end !

Retards après retards, il est près de 19h00 ce dimanche soir quand la dernière course solos doit partir, juste avant les sidecars.
Mais, il commence à tomber quelques gouttes et c'est, comme à l'habitude chez les solos, pneus pluie ou pneus intermédiaires, fromage ou dessert, Zadig ou Voltaire !
Tant et tant de tergiversations que, au final, ils décident de transformer leur course en un tour en l'honneur des TROIS (3) morts du week-end, comme un chemin de croix.

Et la Direction de course d'annoncer au débotté que tout s'arrête ainsi, sans avoir eu la simple politesse de prévenir, voire d'associer les sidecaristes à ce qui peut passer pour un moment d'émotion.

Certes, ce week-end a fait beaucoup de dégâts, dans les corps et dans les esprits. Mais ça a vite tourné en un beau gâchis et les organisateurs vont devoir ramer fort pour faire accepter, l'an prochain, l'idée d'une 6e Open Trophy de Chimay tant chez les autorités du lieu que chez les riverains saturés par la débilité de certains.



* la rivière qui passe au pied du château de Chimay et tout près du Queen Mary.

Tirés de "l'avenir.net",  édition Chimay


Trois motards tués lors de l’Open Trophy à Chimay

Source: belga

EdA

Après un premier décès survenu samedi sur le circuit de Chimay, lors de la compétition de moto de l’Open Trophy, deux autres victimes ont été enregistrées ce dimanche.

Un pilote allemand a perdu la vie à la suite d’une sortie de route et un motard belge, tombé samedi, est décédé de ses blessures.
Le 5e Open Trophy de Chimay, une compétition de moto en vitesse pure, a été triplement endeuillée, ce week-end, nous informe-t-on de source judiciaire.
Samedi, un jeune motard originaire de Macon avait déjà perdu le contrôle de son bolide et effectué une lourde chute. La victime est décédée malgré l’intervention des secours. L’hypothèse d’un geste inapproprié d’un spectateur voulant prendre une photo a été écartée par les commissaires de course.

Ce dimanche, deux autres décès ont été déplorés au sein des participants. Un motard allemand est en effet décédé à la suite d’une chute lors d’une épreuve matinale. On apprend également qu’un pilote belge, tombé samedi, est décédé de ses blessures dimanche en milieu hospitalier.

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140727_00507269

et


Pour l’ASBL Circuit de Chimay, la sécurité n’est pas en cause


Source: lavenir
Jean-Luc HENRARD

Pour les responsables du circuit de Chimay, les infrastructures et la sécurité ne sont pas en cause dans les accidents mortels de ce week-end.

Au terme de cet Open Trophy sur le circuit de Chimay, le bilan est particulièrement lourd: trois pilotes, dont le jeune Chimacien Julien Paquet, ont perdu la vie (voir notre édition précédente) au cours de cette compétition comptant pour le Championnat de Belgique de course sur route. Et même si l’enquête suit son cours, on peut légitimement se poser des questions sur la sécurité du circuit chimacien.
Mais pour les responsables de l’ASBL Circuit de Chimay, les infrastructures et les mesures de sécurité prises lors de cet Open Trophy ne sont pas en cause.

Une trop grande vitesse en cause?

«Il faut tout d’abord rappeler qu’à Chimay, les pilotes évoluent sur un circuit routier et non permanent, insiste jean Yernaux, coordinateur de l’ASBL. La plupart d’entre eux apprécient rouler sur de tels circuits pour les sensations que cela procure. Mais pour pouvoir y organiser des courses, le site doit recevoir des homologations très précises de la fédération et nous sommes parfaitement en ordre sur ce plan. Voici peu, nous avons encore amélioré la sécurité du parcours, notamment dans la descente de Beauchamp. Pour nous, le circuit était parfait et répondait à toutes les normes. La route fait l’objet d’unentretien particulier.»

Alors, si le circuit en tant que tel n’est pas remis en question, qu’est ce qui peut expliquer un tel bilan humain? Jean Yernaux évoque en premier lieu la vitesse. Selon les commissaires de course présents lors des accidents, les trois pilotes ont chaque fois abordé une courbe avec une trop grande vitesse, perdant ensuite le contrôle de leur puissante machine.

«Animés par l’esprit de compétition, ils étaient peut-être trop fougueux ou trop sûrs d’eux, reprend le coordinateur qui remarque, en outre, que les crashs ont eu lieu pendant les essais libres et non pendant une course proprement dite.
Il évoque également la fatalité et la loi des séries. La semaine précédente, la compétition de motos classiques s’est déroulée sans incident, de même que la journée de dimanche.

Une discipline qui reste dangereuse

«Et là, en quelques heures le samedi, nous avons assisté à une série incroyable d’accidents graves, constate Jean Yernaux. Quatre drapeaux rouges en six sorties de motos, quatre accidents graves dont trois avec décès: en quinze années de présence, je n’ai jamais connu une telle série noire. C’est la faute à pas de chance.»

Les événements de ce week-end risquent-ils de sonner le glas des compétitions sur circuit routier? Pour Alain Doncq, le commissaire d’organisation, répondant à nos confrères de la RTBF radio, il n’y a là pas de quoi remettre en cause les futures éditions de l’Open Trophy à Chimay.
«Certains aménagements pourraient encore être réalisés », assure-t-il. Et de rappeler que le circuit a connu des années sans le moindre incident. L’ASBL ne dispose de toute façon pas des moyens financiers suffisants pour créer une piste fermée et permanente.
«Ce serait dommage que la fédération revienne sur l’organisation de courses sur parcours routier, ajoute Jean Yernaux. Mais il ne faut pas se faire d’illusions: comme les pilotes anglais aiment à le répéter, la compétition moto restera toujours une discipline dangereuse. »

« Un circuit fermé n’est pas non plus à l’abri d’accidents mortels »

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En l’absence de Françoise Fassiaux (en vacances), nous avons demandé au 1er échevin Tanguy Dardenne de réagir au drame de ce week-end.

Ce drame aurait-il pu être évité?

En premier lieu, mes pensées vont aux motards décédés et aux familles endeuillées. C’est un drame humain avant tout. Je ne rejette pas la responsabilité sur les membres de l’ASBL Circuit de Chimay. Le circuit était homologué, ce qui n’est pas aisé à obtenir, et les mesures de sécurité nécessaires avaient été prises. Les autorités judiciaires sont descendues sur place et, d’après mes informations, elles devraient d’ailleurs conclure sur des faits de course malheureux.
Un circuit routier est sans doute plus dangereux qu’un circuit fermé mais les pilotes qui s’engagent le savent. En outre, les circuits fermés, comme celui de Mettet, ne sont pas non plus à l’abri d’accidents mortels (NDLR: de fait, cinq pilotes ont perdu la vie sur la piste de Mettet entre son inauguration en 2010 et juillet 2012).

La Ville va-t-elle réagir auprès des organisateurs?

Comme nous leur louons l’ensemble du site par bail emphytéotique, nous avons un représentant au sein de cette ASBL. Il s’agit de l’échevin Olivier Sobry. Nous apportons également une aide logistique lors des événements. Nous allons convoquer une réunion pour débriefer ensemble, à tête reposée, ces tragiques événements. Ce sera sans doute l’occasion d’évoquer diverses solutions en vue d’encore améliorer la sécurité. Nous tenons d’ailleurs régulièrement ce type de réunions avec les responsables du Circuit de Chimay.

L’avenir du circuit de Chimay ne risque-t-il pas d’être remis en question suite à ces accidents mortels?

J’espère que non. Ce circuit, dont la création remonte à 1926, fait partie intégrante du patrimoine chimacien. Et il a toujours été routier.

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20140728_00507845

Les photos de tout ce monde

https://plus.google.com/photos/106072636112332771362/albums/6042213521478731377?banner=pwa

Belles photos !!!

Merci Fanch

Qu'es ce qu'on est beau !!!!!!

INCROYABLE!!!!C'est les meme gueules de reppris de justice que je vois dans les commissariats quand je me fais serrer!!!!INCROYABLE!!!! JMM du TERCA

francky a écrit:Qu'es ce qu'on est beau !!!!!!

   

la,on sent qu'il y a des Jaloux !!!!!!!

Pfff non c'est pas ça
mais beau